Le COMTE du CUL - ANIS
La Cave aux Poètes

le 11 janvier 2004


ACOUSTISQUE ! Que se passe t-il donc en 2004 ? Effet capitale européenne ? Manque de salle obscure ? Pas de concert depuis le 23 décembre. Depuis les VEDETT et les BËTES de SCENE, il est vrai que je ne me suis pas débouché les oreilles malgré le slogan à la mode en ces temps de fête de la culture, "Lille 2004, un concert par jour !!!".... Bizarre. Le manque se faisait sentir, notre belle TV ne palliant plus l'absence de concert. Il était temps de bouger.

Et c'est grâce à un fan d'ANIS que je me retrouvais pour commencer cette année de la culture en beauté, à la Cave aux Poètes face au COMTE du CUL, à ANIS et leur gratte sèche, instrument qui me donne bien souvent de l'urticaire quand j'en vois apparaître sur scène.

Et me voilà transformé en simple manant à la cour du COMTE du CUL, sympathique chevelu armé d'une guitare et d'un micro en guise de sceptre et d'un tabouret comme trône. Le COMTE du CUL, homme bien pourvu en attribut viril si on le croit, a le don de mêler dérision, sucré, salé et corrosion acide dans des textes au premier abord estudiantins mais dépassant largement la cadre étroit de la pensée des carabins. Une ravissante comtesse passant par hasard (?) tenta de résister le temps de quelques couplets, aux habiles avances du COMTE du CUL, mais, impossible de résister à ce romantique paillard.

Belle (première) expérience que cette tranche de cour avec ce comte troubadour mélangeant faits de société et volupté, il mérite presque d'être marquis.

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Après les ripailles, ANIS s'empara du trône accompagné par son coach qui ne manque pas de charme. Rebeu portant une casquette (pas une ricard, une vraie), ANIS face à un parterre attentif, nous chanta sa vie, faisant partager ses joies et ses peines avec sa voix qui sonne un peu CHARLELIE COUTURE. Que dire de plus ? Nous emmenant dans les mariages traditionnels au thé truqué ou imitant les noces de Cana sauf qu'ici c'est le thé qui se transforme en boisson à base de malt, nous rappelant son ami trop vite parti, sa nostalgie du bled et des îles, ses voyages devenaient nôtres. J'étais à mil lieux des riffs et des roulements dans lesquels je baigne habituellement mais à mon grand étonnement (et plaisir), je suis resté jusqu'au dernier morceau essayant tant bien que mal de retranscrire le goût et la couleur d'ANIS avec des pixels avides de lumières.

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Frédéric Loridant
Janvier 2004

Frédéric Loridant ©2004


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